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Ysabeau Marie Catherine LeGuen de la Hardonnière

Démarré par Nekochan, 19 Janvier 2016 à 00:09:22

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Nekochan

Citation de: Nekochan le 16 Janvier 2016 à 20:47:24
Je propose qu'avant la partie du 14/02 on prenne le temps (si on l'a) de mettre un brin de BG chacun pour mieux appréhender les différents aspects de nos personnalités et gérer efficacement nos alliances inter-groupe.

Même si on a tous notre jardin secret, il faut qu'on ait confiance les uns envers les autres et donc qu'on gagne du temps en papote lors des parties.

à vos claviers ! Même toi, Arnaud de Laincourt... !

Donc je commence les présentations :
Ysabeau Marie Catherine LeGuen de la Hardonnière, fille de Hugues Jean François LeGuen Baron de la Hardonnière et d'une noble de petite extraction.
Issue de la vieille noblesse d'épée, famille désargentée par les extravagances d'un ancêtre qui a mené de nombreuses batailles contre des nobles locaux pour asseoir sa prétendue légitimité de descendant d'un obscur chevalier arthurien...
Dernière des 5 enfants vivants du baron et seule fille, elle a très tôt appris à se battre contre ses frères et cousins, tout comme elle a très vite été considérée comme un "garçon manqué". Elle manie donc l'épée, la dague de jet, monte comme les hommes, a suivi les leçons d'escrime d'un "Italien" en même temps que le reste de la fratrie et ne se gêne pas pour utiliser ses poings si ça lui permet de finaliser un combat.
Physiquement, elle ne se démarque pas notablement des autres femmes : taille moyenne, mince, brune, la peau claire, les yeux noirs... mais un physique androgyne qui malgré ses 22 ans lui permet d'endosser aussi bien un costume masculin que féminin, voire de se faire passer pour plus jeune qu'elle n'est.

Rapidement avertie des jeux de la chair grâce à ses cousins (ah, les joies de la famille !), elle a développé un certain appétit pour ceux-ci qu'elle utilise tant pour son plaisir que pour des besoins plus triviaux (finances ou espionnage).
Parallèlement, sa venue sur Paris (son père a souhaité la marier à 16 ans, ce qu'elle a refusé et a motivé son départ chez une lointaine tante par alliance) lui a permis de polir ses manières et d'apprendre à se glisser dans les salons en perdant la gaucherie de la noble de province qu'elle était. Elle a commencé à agrandir le cercle de ses alliances au sein de l'aristocratie séduisant tant les hommes que les femmes, sachant pousser à la confidence sur l'oreiller pour garantir sa sécurité et se rendre indispensable.
Ses amants dont elle tait le nombre et le nom lui font confiance pour mener de petites enquêtes ou missions, ce qui lui a permis de montrer ses talents de travestissement et d'être repérée par A. de Laincourt.
Elle a aussi "travaillé" ses dons chez dame Pétronille, tenancière d'un bouge parisien où de nombreuses ribaudes l'ont conseillée dans l'art et la manière de faire parler "sans douleur". A l'occasion, elle s'y rend encore par amitié et pour rendre service, et aussi se gausser de certains nobles qui viennent s'y encanailler...en se faisant passer pour une fille du peuple... et accroître ses connaissances sur les petits travers de ceux-ci.

Vous aurez la suite quand j'en saurai plus sur vous  >:D

YOLO

GroumpH

:planificatorc: je sépare le sujet, chacun son topic, sinon ça va finir tout mélangé (même si tu aime peut être ça ;) )

Nekochan

aimer, aimer... un bien grand mot !
c'est juste que je n'avais pas envie de te montrer à nouveau mes talents informatiques  ;D
YOLO

Nekochan

Voilà, j'avais dit qu'il fallait que j'améliore mon BG... c'est fait....... enfin, c'est moins pire que le précédent...

Ysabeau Marie Catherine LeGuen de la Hardonnière, fille de Hugues Jean François LeGuen baron de la Hardonnière et d'une noble de petite extraction est née le 16 novembre de l'an de grâce 1621. lors d'une rude nuit de gel.

   Sa famille a été anoblie suite à l'engagement de son ancêtre Loïc Arthur Le Guen lors de la huitième croisade dans l'armée menée par Jean Ier le Roux en 1270 aux côtés de Louis IX. Il se voit offrir un petit fief au nord-ouest de la forêt de Huelgoat à St Thégonnec ainsi que le titre de baron et tous les privilèges afférents en récompense de sa bravoure et de sa foi.
   Après des années de tensions politiques entre la France et l'Angleterre, une période de paix règne en cette fin de XIII ème siècle grâce aux ducs bienveillants qui gouvernent la Bretagne ; le fief s'agrandit, s'enrichit mais c'est sans compter avec son arrière-petit-fils Arthur Francois Anne Le Guen.    
   Persuadé de la filiation de sa famille avec la noblesse arthurienne, il écoute avec avidité les histoires tirées de la « matière de Bretagne » qui depuis 1135 alimente les imaginations, du texte fondateur de la légende arthurienne «Historia Regum Britanniae », ainsi que d'autres ouvrages plus récents. La proximité de la Forêt de Huelgoat, haut-lieu de la légende arthurienne, entretient en lui cette passion malgré l'assassinat d'Arthur Ier de Bretagne par son oncle Jean sans Terre en 1203 et la campagne de désinformation menée par Henri II pour  contrer cette vision de l'histoire. Il n'en faut pas plus pour enflammer son esprit, se réclamer de la lignée d'Arthur, engager d'incessants combats pour restaurer sa gloire déchue... et mener la famille au bord du gouffre financier en 1345, ce dont elle ne se remettra jamais totalement.

   C'est donc en tant que dernière des 5 enfants vivants du baron et seule fille d'une famille désargentée qu'Ysabeau débute dans la vie. La vie est rude, la tentative de gloire de son ancêtre a discrédité toute sa parentèle... il ne reste qu'un château mal entretenu, un blason et une devise pour la différencier des paysans du fief de St Thégonnec.
   Elle apprend très tôt  à se battre contre ses frères et cousins, et est très vite considérée comme un "garçon manqué". Elle s'encanaille aussi avec les enfants des métayers et ne se gêne pas pour utiliser ses poings si ça lui permet de finaliser un combat. Elle maraude, grappille, est livrée à elle-même, personne n'ayant les moyens d'éduquer les enfants du baron, encore moins sa fille. Elle suit vaguement les enseignements du clerc attaché au château, homme peu instruit qui ânonne quelques mots de latin et peut difficilement encourager la jeune enfant dans sa soif de connaissances. Elle parvient néanmoins à écrire maladroitement quelques mots et lire avec grande difficulté des textes simples. Totalement réfractaire aux travaux réservés aux filles, elle fait le désespoir de sa mère mais celle-ci a abandonné l'idée de transformer la sauvageonne en damoiselle.
   A défaut de véritable éducation, elle suit les cours d'escrime d'un "Italien" en même temps que le reste de la fratrie, se hissant sur les murets et observant les leçons prodiguées à ses frères. Vive, elle retient rapidement les bottes et passes enseignées et s'entraîne dans sa chambrée  le soir avec une épée en bois, mais elle n'est pas autorisée à participer aux leçons : ce n'est pas séant.

   L'année de ses onze ans, alors qu'elle se baigne avec d'autres enfants  dans un étang près du château, elle est surprise par ses trois cousins. Ils font fuir les manants et, tandis qu'elle leur fait face crânement, ils entreprennent de lui apprendre la différence entre les sexes et la suprématie de l'homme. Mise à la monte de manière brutale, elle restera 6 semaines cloîtrée dans sa chambre et mutique.
   Puis, elle sort de sa torpeur et prend la décision de ne jamais plus être faible devant qui que ce soit. Elle persévère dans ses entraînements secrets jusqu'au jour où elle ose aborder le maître d'armes et lui propose un duel pour tester ses aptitudes. Impressionné par le talent de la jeune fille qui n'a jamais vraiment pratiqué, il se prend d'amitié pour elle et lui donne par la suite quelques leçons d'escrime qui lui permettent rapidement de rattraper le niveau de ses frères. Le vieux spadassin ne reste pas indifférent aux charmes bourgeonnants de l'enfant, elle en profite alors pour apprendre les moyens d'attraper un homme dans ses filets. Doux et patient, il parvient à lui faire apprécier les jeux de la chair et lui donner les armes pour séduire la gent masculine.
    C'est au cours d'une réunion familiale à laquelle assistent ses cousins goguenards qu'elle les rosse de belle manière à la rapière et leur fait mordre la poussière l'un après l'autre puis les humilie en démontrant devant un public important leur inaptitude à vaincre une « simple fille ». Prévoyante, elle ne se déplace plus seule lorsqu'ils sont dans les parages et parvient même à circonvenir le plus jeune d'entre eux en le séduisant : il devient son garde du corps (au propre comme au figuré) : elle a alors 14 ans.
   Dépassé par le tempérament de feu de sa fille fort encombrante, le baron Hugues cherche à la marier mais cela lui est difficile, il ne peut pourvoir à une dot honorable qui lui permettrait de trouver un gentilhomme peu regardant. Tout en surveillant les manigances de son père, Ysabeau continue de se perfectionner dans le maniement des armes, monte comme un homme, jure, boit et se découvre une nature de plus en plus sensuelle. Elle continue à côtoyer les enfants du cru et faire les 400 coups avec eux, même si elle se sent mûrir.
   À l'aube de ses 16 ans, son père a enfin trouvé un parti qui veuille bien d'Ysabeau, il s'agit d'un hobereau sec et strict d'une quarantaine d'années dont la femme vient de mourir en couches et qui ne sait quoi faire de ses enfants, prêt à la prendre sans dot. Effrayée à l'idée de partager le lit de cet individu antipathique et de se cloîtrer dans un rôle de mère de famille, elle s'enfuit à cheval une nuit de lune rousse et rejoint Paris où elle sait pouvoir retrouver une lointaine tante par alliance. Fort peu touché par son départ, son père ne se met pas en peine de la rechercher même s'il doit présenter ses excuses à l'ex-futur mari.

   C'est après une longue cavale qui la mène vers la capitale qu'Ysabeau commence enfin à vivre par elle-même. Ne sachant comment se présenter à sa tante ni si celle-ci l'accueillera, elle trouve refuge dans un lieu peu recommandable près du Pont Neuf, sur le quai des Augustins le 23 septembre 1637 chez dame Pétronille. La matrone (ou maquerelle, ça dépend de l'humeur) la prend sous son aile et l'héberge moyennant une participation aux activités de l'auberge. Même si ce n'est pas ce dont Ysabeau rêvait, cela lui permet de découvrir les joies d'une forme de liberté, de se frotter à l'atmosphère parisienne et de commencer à perdre une partie de sa gaucherie, notamment son accent fort prononcé ainsi que le breton qu'elle utilise encore bien trop. En outre, certains gentilshommes n'hésitent pas à faire appel à dame Pétronille et son cheptel, ce qui lui permet d'entrer dans des demeures aristocratiques et de prendre la mesure du travail qui lui reste à accomplir pour pouvoir prétendre prendre sa place au sein de la noblesse de Paris.
   6 mois de formation lui suffisent pour se faire une clientèle fidèle, rembourser sa dette à dame Pétronille et se sentir prête à rencontrer sa tante. Celle-ci la reçoit sans poser trop de questions et finit de la former à l'art de la conversation, polit ses manières, lui donne une instruction moins rudimentaire et lui fait rencontrer son premier protecteur, le comte de Chevron-Villette, noble savoyard vivant à la cour et grand amateur de femmes. Voyant les aptitudes de sa pupille, elle l'initie aux plaisirs saphiques....... tant pour parachever sa formation que pour son propre plaisir.

   Parallèlement, Ysabeau continue de pratiquer l'escrime et joue à l'occasion à l'espionne pour le comte ou sa tante dans cette période troublée de complots contre le roi et son ministre. Son aspect physique androgyne lui permet d'endosser bien des costumes et de se travestir sans se trahir.
C'est lors d'une de ces « missions » qu'elle sera repérée en octobre 1642 par Arnaud de Laincourt qui l'observera quelques temps avant de lui proposer de rejoindre les Lames en l'an 1643.
   Physiquement, elle ne se démarque pas notablement des autres femmes : taille moyenne, mince, brune, la peau claire, les yeux noirs... mais elle dégage une assurance peu commune.
YOLO