Note :
Voici donc le background initial de Syra, écrit il y a deux ans et demi pour le début de la campagne précédente. Je vous prierais d'être indulgent avec le style, qui me paraît aujourd'hui avec le recul de bien piètre qualité... "^_^ Ceci étant dit, je vous souhaite une bonne lecture ;)
Je m'appelle Syra Caena. Je suis originaire de Karrik, dans le secteur Calixis. Jusqu'à il y a quatre ans, j'étais encore une simple citoyenne de l'Impérium, sans avenir particulier. Je ne connaissais rien en dehors de ma planète natale, je n'avais que vaguement entendu parler des quelques planètes de notre sous-secteur, et j'ignorais tout du reste de l'univers, de ses mystères et de ses dangers.
Aujourd'hui, je suis un agent du trône, au service de l'une des plus puissantes et des plus influentes institutions de l'Impérium : l'Inquisition.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la vie sur Karrik n'est pas vraiment une partie de plaisir. Sans être une planète glacée comme Valhalla ou Fenris, le climat y est très rude. La terre est gelée une grande partie de l'année, balayée par des vents froids et mordants. Sans parler des terribles blizzards qui surviennent régulièrement, même à l'équateur. Quiconque s'aventure à l'extérieur sans protection adéquate prend le risque d'être pris dans une tempête de neige et de mourir gelé avant d'avoir pu revenir sur ses pas.
Cependant, le froid n'est pas le pire danger sur Karrik : la planète est régulièrement bombardée d'astéroïdes, et si les plus petits se consument dans l'atmosphère, nombre des plus gros s'écrasent au hasard à sa surface, détruisant indifféremment les routes, les maisons et les cultures.
Pour ne pas arranger les choses, Karrik est également victime d'une infestation orkoïde de niveau modérée. Les orks ont toujours été là, ils étaient déjà présents avant la colonisation de la planète par l'Impérium. Ils font partie du quotidien des habitants, qui se sont habitués à leur présence. Bien que les orks soient peu nombreux et mal armés, les karrikides doivent constamment rester vigilants et surveiller les alentours des villes, car les attaques d'orks sauvages ne sont pas rares.
Face à tous ces dangers, on peut se demander pourquoi 10 million et demi de colons s'obstinent quand même à tenter de survivre sur cette planète hostile. Je ne le sais pas moi-même. Peut-être par fierté, par volonté de s'affirmer face aux forces de la nature, ou tout simplement parce que la plupart d'entre eux n'ont pas vraiment le choix.
Heureusement, le destin n'a pas entièrement abandonné les habitants de Karrik. En effet, certaines personnes naissent parfois avec un pouvoir incroyable : celui de contrôler le feu. Ces personnes sont appelées brasiers et sont vu comme une véritable bénédiction, car leur don facilite grandement la survie des communautés humaines, surtout pour les plus petites et les plus isolées.
Sur ce monde en marge du secteur calixien, très peu de personnes savent ce qu'est réellement un psyker, et encore moins sont ceux à connaître les édits de l'Impérium qui s'appliquent à eux. Mis à part quelques traditions et légendes à moitié oubliées, la population de Karrik ignore tout du Chaos et de la menace qu'il représente pour l'humanité. Mais malgré cette ignorance - ou peut-être grâce à elle -, les psyker qui se manifestent ici ne montrent aucun signe de corruption, et jamais l'un d'entre eux n'a été victime d'une possession démoniaque à ma connaissance. Peut-être que leur domaine d'action limité se traduit par une très faible résonnance dans le Warp, ou peut-être que leur esprit n'est pas assez éveillé pour le laisser se manifester dans le monde matériel. Je n'en sais rien. Toujours est-il que chaque brasier qui se révèle est un sujet de joie pour les karrikides, car face à l'enfer quotidien de leur monde, ces hommes et ces femmes apportent une lueur d'espoir dans le cœur de chacun.
C'est ainsi que l'Homme a continué à se développer sur Karrik, organisé en petites villes plus ou moins isolées les unes des autres et vivant principalement de l'exploitation de minerais. C'est là que je suis née et que j'ai grandi, et malgré les conditions difficiles, c'est de cette période de ma vie que je garde le meilleur souvenir.
Je vivais dans la petite ville de Rajak, au sud du continent principal. Rajak était situé près d'un gisement de magnésium, dont l'exploitation employait près de 2 000 personnes. Soit environ un quart de la population de la ville.
J'ai été élevée par mon oncle et ma tante, mes parents ayant tous deux disparu dans une tempête électrique - un des nombreux phénomènes climatiques inhérents à Karrik - lorsque j'avais quatre ans. Je ne conserve d'eux que de très vagues souvenirs et, depuis ce jour, c'est ma tante et mon oncle qui se sont efforcés de les remplacer du mieux qu'ils pouvaient. Ils ont beaucoup sacrifié pour moi, et je crois qu'ils me considéraient comme la fille qu'ils n'ont jamais eu. Grâce à eux, j'ai pu aller dès 8 ans chez les prêtres pour y apprendre à lire et écrire. Les prêtres, c'était un groupe d'ecclésiastes qui était arrivés sur Karrik il y a 20 ans pour y prêcher le culte de l'empereur, et qui s'était finalement installés à Rajak. En tant que seuls représentants de l'ecclésiarchie dans la ville, ils se faisaient un devoir de veiller à l'éducation intellectuelle autant que spirituelle des citoyens. Ils s'étaient plutôt bien intégrés au fil des années, et étaient devenu des membres à part entière de la petite ville, respectés par la grande majorité des habitants. Ce n'étaient pas des clercs psychorigides ou des prêcheurs fanatiques comme j'ai eu maintes fois l'occasion d'en rencontrer depuis. Non, ils étaient stricts, certes, mais compréhensifs et bienveillants. J'aimais beaucoup entendre leurs histoires à propos des actes glorieux de l'empereur dans les temps anciens, cette époque ou l'humanité était encore à son apogée.
J'ai grandi ainsi au milieu des étendues glacées et de la toundra, aidant comme je le pouvais ma tante avec les tâches ménagères, tandis que mon oncle rentrait tard tous les soirs de la carrière afin de nous procurer de quoi manger. J'aurais pu continuer ainsi, et connaître une vie tout à fait banale, semblable à celle de milliards d'autres citoyens impériaux, si deux évènements ne s'étaient pas produits. Deux évènements qui ont changé complètement le cours de mon existence. Je ne sais aujourd'hui toujours pas si je dois remercier l'empereur pour cela ou non.
Le premier est survenu un jour d'hiver, alors que j'avais quinze ans. J'étais parti dans la forêt avec mes amis le temps d'un après-midi. Nos pas s'enfonçaient dans une épaisse couche de neige, et des nuages de vapeur se formaient dans l'air à chacune de nos expirations. Nous étions sur le chemin du retour, et alors que nous marchions en discutant et riant, je me suis soudain sentit observée. Je me suis arrêtée, et j'ai regardé autour de moi. Un peu plus loin, depuis le sommet d'une petite colline, un renard des neiges nous observait. Il n'avait pas encore adopté son pelage d'hiver, et sa fourrure rousse se détachait nettement sur le blanc immaculé qui tapissait le sol.
J'ai attiré l'attention des autres, et tous se sont arrêtés pour le regarder. Il était magnifique. Nous avions du mal à le distinguer à cause des reflets du soleil sur la neige, c'est pourquoi plusieurs d'entre nous ont commencé à s'approcher de lui, espérant pouvoir l'admirer de plus près. Au même instant, l'animal s'est retourné et a disparu de l'autre côté de la crête. Nous nous sommes bien sûr lancés à sa poursuite. Il n'y avait que de la toundra autour de nous, il ne pouvait se cacher nulle part. Nous l'avons suivi sur plusieurs kilomètres, à travers les plaines enneigées. Parfois il s'arrêtait et se retournait pour nous regarder, comme s'il voulait nous laisser une chance de le suivre.
L'un après les autres, mes amis se sont épuisés et ont abandonné la chasse. Mais pas moi. Poussé par un désir inconnu, je refusais de repartir tant que je ne l'aurais pas vu de plus près. Je l'ai suivi ainsi pendant je ne sais combien de temps, et toujours il s'arrêtait quand la distance nous séparant devenait trop grande. J'allais finalement renoncer, quand je l'ai vu soudain se diriger vers un arbre mort qui se dressait là et s'assoir à son pied. J'ai ralentit l'allure, et je me suis approchée de lui, lentement, franchissant les derniers mètres qui nous séparaient comme dans un rêve. Il n'avait pas bougé, et il n'a fait aucun mouvement quand je me suis accroupie en face de lui. Il se contentait de me fixer de ses yeux dorés. Des yeux magnifiques. J'ai répliqué son regard, et nous sommes restés là, pendant un long moment, hors de la réalité et du temps. Puis, doucement, j'ai avancé ma main vers lui. Je ressentais au fond de moi un besoin irrésistible de le toucher, mais j'avais peur qu'il ne s'enfuie avant. Très lentement, j'ai approché ma main plus près encore. Jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'à quelques centimètres de son visage. Jusqu'à ce que je sente la chaleur de son souffle sur ma peau. Jusqu'à ce que mes doigts frôlent les poils de sa fourrure. Puis je l'ai caressé. Il n'avait toujours pas bougé. Alors que la tension retombait, je me suis sentie soulagée et apaisée à la fois. J'ai souri.
Et puis tout s'est passé très vite.
Voici donc le background initial de Syra, écrit il y a deux ans et demi pour le début de la campagne précédente. Je vous prierais d'être indulgent avec le style, qui me paraît aujourd'hui avec le recul de bien piètre qualité... "^_^ Ceci étant dit, je vous souhaite une bonne lecture ;)
Feu et Neige
Je m'appelle Syra Caena. Je suis originaire de Karrik, dans le secteur Calixis. Jusqu'à il y a quatre ans, j'étais encore une simple citoyenne de l'Impérium, sans avenir particulier. Je ne connaissais rien en dehors de ma planète natale, je n'avais que vaguement entendu parler des quelques planètes de notre sous-secteur, et j'ignorais tout du reste de l'univers, de ses mystères et de ses dangers.
Aujourd'hui, je suis un agent du trône, au service de l'une des plus puissantes et des plus influentes institutions de l'Impérium : l'Inquisition.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la vie sur Karrik n'est pas vraiment une partie de plaisir. Sans être une planète glacée comme Valhalla ou Fenris, le climat y est très rude. La terre est gelée une grande partie de l'année, balayée par des vents froids et mordants. Sans parler des terribles blizzards qui surviennent régulièrement, même à l'équateur. Quiconque s'aventure à l'extérieur sans protection adéquate prend le risque d'être pris dans une tempête de neige et de mourir gelé avant d'avoir pu revenir sur ses pas.
Cependant, le froid n'est pas le pire danger sur Karrik : la planète est régulièrement bombardée d'astéroïdes, et si les plus petits se consument dans l'atmosphère, nombre des plus gros s'écrasent au hasard à sa surface, détruisant indifféremment les routes, les maisons et les cultures.
Pour ne pas arranger les choses, Karrik est également victime d'une infestation orkoïde de niveau modérée. Les orks ont toujours été là, ils étaient déjà présents avant la colonisation de la planète par l'Impérium. Ils font partie du quotidien des habitants, qui se sont habitués à leur présence. Bien que les orks soient peu nombreux et mal armés, les karrikides doivent constamment rester vigilants et surveiller les alentours des villes, car les attaques d'orks sauvages ne sont pas rares.
Face à tous ces dangers, on peut se demander pourquoi 10 million et demi de colons s'obstinent quand même à tenter de survivre sur cette planète hostile. Je ne le sais pas moi-même. Peut-être par fierté, par volonté de s'affirmer face aux forces de la nature, ou tout simplement parce que la plupart d'entre eux n'ont pas vraiment le choix.
Heureusement, le destin n'a pas entièrement abandonné les habitants de Karrik. En effet, certaines personnes naissent parfois avec un pouvoir incroyable : celui de contrôler le feu. Ces personnes sont appelées brasiers et sont vu comme une véritable bénédiction, car leur don facilite grandement la survie des communautés humaines, surtout pour les plus petites et les plus isolées.
Sur ce monde en marge du secteur calixien, très peu de personnes savent ce qu'est réellement un psyker, et encore moins sont ceux à connaître les édits de l'Impérium qui s'appliquent à eux. Mis à part quelques traditions et légendes à moitié oubliées, la population de Karrik ignore tout du Chaos et de la menace qu'il représente pour l'humanité. Mais malgré cette ignorance - ou peut-être grâce à elle -, les psyker qui se manifestent ici ne montrent aucun signe de corruption, et jamais l'un d'entre eux n'a été victime d'une possession démoniaque à ma connaissance. Peut-être que leur domaine d'action limité se traduit par une très faible résonnance dans le Warp, ou peut-être que leur esprit n'est pas assez éveillé pour le laisser se manifester dans le monde matériel. Je n'en sais rien. Toujours est-il que chaque brasier qui se révèle est un sujet de joie pour les karrikides, car face à l'enfer quotidien de leur monde, ces hommes et ces femmes apportent une lueur d'espoir dans le cœur de chacun.
C'est ainsi que l'Homme a continué à se développer sur Karrik, organisé en petites villes plus ou moins isolées les unes des autres et vivant principalement de l'exploitation de minerais. C'est là que je suis née et que j'ai grandi, et malgré les conditions difficiles, c'est de cette période de ma vie que je garde le meilleur souvenir.
Je vivais dans la petite ville de Rajak, au sud du continent principal. Rajak était situé près d'un gisement de magnésium, dont l'exploitation employait près de 2 000 personnes. Soit environ un quart de la population de la ville.
J'ai été élevée par mon oncle et ma tante, mes parents ayant tous deux disparu dans une tempête électrique - un des nombreux phénomènes climatiques inhérents à Karrik - lorsque j'avais quatre ans. Je ne conserve d'eux que de très vagues souvenirs et, depuis ce jour, c'est ma tante et mon oncle qui se sont efforcés de les remplacer du mieux qu'ils pouvaient. Ils ont beaucoup sacrifié pour moi, et je crois qu'ils me considéraient comme la fille qu'ils n'ont jamais eu. Grâce à eux, j'ai pu aller dès 8 ans chez les prêtres pour y apprendre à lire et écrire. Les prêtres, c'était un groupe d'ecclésiastes qui était arrivés sur Karrik il y a 20 ans pour y prêcher le culte de l'empereur, et qui s'était finalement installés à Rajak. En tant que seuls représentants de l'ecclésiarchie dans la ville, ils se faisaient un devoir de veiller à l'éducation intellectuelle autant que spirituelle des citoyens. Ils s'étaient plutôt bien intégrés au fil des années, et étaient devenu des membres à part entière de la petite ville, respectés par la grande majorité des habitants. Ce n'étaient pas des clercs psychorigides ou des prêcheurs fanatiques comme j'ai eu maintes fois l'occasion d'en rencontrer depuis. Non, ils étaient stricts, certes, mais compréhensifs et bienveillants. J'aimais beaucoup entendre leurs histoires à propos des actes glorieux de l'empereur dans les temps anciens, cette époque ou l'humanité était encore à son apogée.
J'ai grandi ainsi au milieu des étendues glacées et de la toundra, aidant comme je le pouvais ma tante avec les tâches ménagères, tandis que mon oncle rentrait tard tous les soirs de la carrière afin de nous procurer de quoi manger. J'aurais pu continuer ainsi, et connaître une vie tout à fait banale, semblable à celle de milliards d'autres citoyens impériaux, si deux évènements ne s'étaient pas produits. Deux évènements qui ont changé complètement le cours de mon existence. Je ne sais aujourd'hui toujours pas si je dois remercier l'empereur pour cela ou non.
Le premier est survenu un jour d'hiver, alors que j'avais quinze ans. J'étais parti dans la forêt avec mes amis le temps d'un après-midi. Nos pas s'enfonçaient dans une épaisse couche de neige, et des nuages de vapeur se formaient dans l'air à chacune de nos expirations. Nous étions sur le chemin du retour, et alors que nous marchions en discutant et riant, je me suis soudain sentit observée. Je me suis arrêtée, et j'ai regardé autour de moi. Un peu plus loin, depuis le sommet d'une petite colline, un renard des neiges nous observait. Il n'avait pas encore adopté son pelage d'hiver, et sa fourrure rousse se détachait nettement sur le blanc immaculé qui tapissait le sol.
J'ai attiré l'attention des autres, et tous se sont arrêtés pour le regarder. Il était magnifique. Nous avions du mal à le distinguer à cause des reflets du soleil sur la neige, c'est pourquoi plusieurs d'entre nous ont commencé à s'approcher de lui, espérant pouvoir l'admirer de plus près. Au même instant, l'animal s'est retourné et a disparu de l'autre côté de la crête. Nous nous sommes bien sûr lancés à sa poursuite. Il n'y avait que de la toundra autour de nous, il ne pouvait se cacher nulle part. Nous l'avons suivi sur plusieurs kilomètres, à travers les plaines enneigées. Parfois il s'arrêtait et se retournait pour nous regarder, comme s'il voulait nous laisser une chance de le suivre.
L'un après les autres, mes amis se sont épuisés et ont abandonné la chasse. Mais pas moi. Poussé par un désir inconnu, je refusais de repartir tant que je ne l'aurais pas vu de plus près. Je l'ai suivi ainsi pendant je ne sais combien de temps, et toujours il s'arrêtait quand la distance nous séparant devenait trop grande. J'allais finalement renoncer, quand je l'ai vu soudain se diriger vers un arbre mort qui se dressait là et s'assoir à son pied. J'ai ralentit l'allure, et je me suis approchée de lui, lentement, franchissant les derniers mètres qui nous séparaient comme dans un rêve. Il n'avait pas bougé, et il n'a fait aucun mouvement quand je me suis accroupie en face de lui. Il se contentait de me fixer de ses yeux dorés. Des yeux magnifiques. J'ai répliqué son regard, et nous sommes restés là, pendant un long moment, hors de la réalité et du temps. Puis, doucement, j'ai avancé ma main vers lui. Je ressentais au fond de moi un besoin irrésistible de le toucher, mais j'avais peur qu'il ne s'enfuie avant. Très lentement, j'ai approché ma main plus près encore. Jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'à quelques centimètres de son visage. Jusqu'à ce que je sente la chaleur de son souffle sur ma peau. Jusqu'à ce que mes doigts frôlent les poils de sa fourrure. Puis je l'ai caressé. Il n'avait toujours pas bougé. Alors que la tension retombait, je me suis sentie soulagée et apaisée à la fois. J'ai souri.
Et puis tout s'est passé très vite.